La ténacité du marché utilisateurs - Bureaux Île-de-France T1 2024

Ce qu’il faut retenir :

Au premier trimestre, ce sont près de 451 690 m² de bureaux commercialisés en île-de-France.

La région fait figure d’exception : Un marché utilisateur francilien qui se maintient malgré la conjoncture économique et notamment les grands utilisateurs qui ont été particulièrement dynamiques pendant la période concernée.

Les grands utilisateurs restent dynamiques : ils représentent des secteurs d’activité plutôt « classiques » comme le public / para-public et l’industrie. Pour illustrer ces propos, Arthur Loyd Paris Île-de-France a accompagné la commercialisation de plus de 10 000m² dans l’immeuble Lumière, Paris 12e, par la BPI (Bibliothèque Centre Pompidou).

Centralité parisienne : Aujourd’hui, nous remarquons une vraie demande pour la centralité parisienne : plus d’1m² / deux est signé dans Paris. Signe de cette forte appétence parisienne, le taux de vacance du QCA est  inférieur à 2 %. En cause : le manque d’offre structurelle sur ce marché. Et cette situation ne devrait pas s’améliorer à moyen terme avec la mise en place du PLU bioclimatique, qui devrait être approuvé avant la fin de cette année.

Les loyers en hausse dans Paris : Les loyers moyens de transaction sont en hausse, avec un loyer prime qui dépasse les 1 000€/m² dans le QCA. Ces tendances parisiennes sont aux antipodes de l’activité en périphérie, qui pâtit énormément de la conjoncture économique actuelle. A titre d’exemple, 85 % de l’offre immédiate se concentre en périphérie (première couronne nord et péri-défense notamment).